Les cartes d’identité devenues presque infalsifiables, des voleurs ont trouvé le moyen d’en faire un trafic lucratif
La lutte contre la fraude à l’identité sera une des priorités de Jan Jambon (N-VA) en 2018. « Parce que la fraude à l’identité est un phénomène criminel transversal lié à d’autres tels que l’immigration illégale, la traite des êtres humains, le terrorisme, la criminalité économique et financière, la fraude sociale, etc. », explique le ministre de l’Intérieur.
> La nouvelle technique des receleurs pour réutiliser une carte d’identité volée
> Les autres types de documents prisés
Une situation qui amène à prendre des risques inconsidérés.
« Il y en a qui osent tout. Je me souviens de ce voleur qui était blond avec un tatouage sur le front et un poireau à la lèvre. Il avait osé nous présenter une carte d’identité où la personne avait les cheveux châtains et pas vraiment de signe physique distinctif ! » Une approche du phénomène a été enregistrée et une circulaire ministérielle interdépartementale a été adressée à tous les départements concernés par la délivrance de cartes d’identité et de documents de voyage. Le but est de mieux lutter contre la fraude à l’identité tant au niveau local que fédéral.
Cette circulaire constitue un code de bonnes pratiques pour les collaborateurs dans les communes et les postes consulaires à l’étranger lorsqu’ils sont confrontés à une suspicion de fraude aux documents d’identité.
« En inscrivant ce phénomène tant à l’agenda européen qu’à l’agenda belge, il a été possible, pour la première fois, de créer une taskforce interdépartementale permettant d’améliorer la cohérence tactique et opérationnelle de l’approche de ce phénomène transversal », conclut Jan Jambon.
« Différentes initiatives ont été lancées, notamment afin d’améliorer la formation inhérente à la fraude à l’identité et la falsification de documents dans les écoles de police. »
- J.M