Plusieurs centres de PMS, en Fédération Wallonie-Bruxelles, ont décidé d’envoyer un courrier aux parents de jeunes âgés de 13 à 16 ans, pour les mettre en garde : début juin, un pervers avait profité de la naïveté de plusieurs jeunes filles d’établissements scolaires du Brabant wallon, les invitant à passer une visite médicale virtuelle afin qu’elles puissent s’inscrire à l’école.
En prétextant que les visites médicales classiques étaient rendues impossibles en raison de la crise du coronavirus, l’individu qui se présentait comme médecin, était parvenu à « ausculter » plusieurs jeunes filles à distance, en les invitant à se dénuder devant la caméra de leur ordinateur.
Au moins deux plaintes ont été déposées à la police de Braine-l’Alleud, et une enquête a été ouverte dans le Brabant wallon.
On a appris, ce vendredi, que ce cyber-pervers avait fait d’autres victimes en Wallonie : des faits ont notamment été rapportés en province du Luxembourg, nous confirme-t-on à bonne source. Un magistrat y a d’ailleurs été désigné également pour suivre l’enquête.
Pris comme prétexte par cet individu pour arriver à ses fins, des centres PMS de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont envoyé un courrier aux parents d’élèves susceptibles d’être confrontés à ce type d’agissements.
« Personnellement, nous n’avons pas eu de cas chez nous, mais pour appeler à la vigilance des parents, nous avons préféré envoyer ce courrier », explique l’infirmière du PMS de Seraing, Manorama Pirschel. « Avec internet, tout le monde peut être touché, même si les faits se passent dans une autre région ».